
J’ai un stock de livres à la maison qui n’attendent qu’une occasion pour apparaître ici. Avant noël, à l’occasion d’une cousinade, un appartement de geek m’a permis d’en mettre en scène plusieurs, dont celui-ci. Il nous avait été offert à notre mariage par l’un de nos invités. Pour ceux qui n’étaient pas là au lancement de la page, nous avions demandé à nos invités de nous offrir leur livre favori, ce qui nous a permis de découvrir des livres très intéressants et de mieux connaître nos invités !
Robert Neville est le dernier homme sur terre, tout simplement. Autour de lui, un virus incurable a transformé tous les autres individus en vampires se nourrissant de sang et fuyant la lumière du jour. Robert tente donc d’organiser sa survie dans sa maison, autour de laquelle des hordes de vampires aux airs de zombis viennent se rassembler tous les soirs, en quête de sang frais. Mais aussi d’en savoir plus sur l’épidémie et sur la présence d’éventuels autres survivants. Mais petit à petit, l’étau se resserre…
Honnêtement, je ne suis pas un grand fan de zombis. Du coup, j’ai d’abord regardé ce livre avec un brin de suspicion. Mais ce doute a vite disparu une fois le livre commencé tant on se laisse rapidement prendre par le rythme et l’enchainement des journées où Robert suit une certaine routine. A savoir dans la journée, ravitaillement, sécurisation de sa maison et recherche d’éventuels survivants dans la journée en relative sécurité, alors que la nuit, il est seul, traqué, et à la merci des vampires. On ne peut que s’attacher à lui, si seul et hanté par la disparition de sa femme et de sa fille, tentant de trouver un sens à sa vie. Petit à petit, il en apprend plus sur l’épidémie et sur la contagion qui en a découlé et tout se met ainsi en place pour nous amener au twist final, que je ne développerai pas ici, pour ne pas vous gâcher la lecture, et le revirement de morale qu’il va induire.
En bref, un livre très intéressant, court mais intense, qui soulève beaucoup de questions sur la place de l’homme, son devenir et la difficile conciliation entre morale et survie. Un chef d’œuvre de la SF qui n’a pas pris une seule ride !
Vous avez aimé ? Pour rester dans la thématique des zombis, je vous propose « World War Z », de Max Brooks.
« Je suis une légende », Richard Matheson, Gallimard, 228 pages.
