Pour cette chronique, j’étais à la recherche d’une idée photo dans la thématique du mariage. Comme je ne voulais pas utiliser 100 kilos de riz, c’est donc pour moi l’occasion de vous présenter l’église qui a accueilli mon mariage. A priori personne ne l’a fui comme les personnages principaux du roman !

Alors qu’ils sont réunis pour assister un mariage de famille, trois frères et sœurs, Garance, Lola et Simon décident de se faire la malle. Leur destination : un château perdu au fin fond de la campagne tourangelle où Vincent, leur frère, est guide saisonnier. Là-bas, le temps d’un instant, ils oublieront leur quotidien au cours d’une parenthèse à leurs vies et à leurs problèmes d’adultes.

J’ai lu « L’échappée belle » il y a plusieurs années et avais prévu de le chroniquer de mémoire. Mais une fois le livre en main, je n’ai pas pu m’empêcher de me replonger dedans, ce qui m’arrive assez peu souvent. Il n’y a pas à dire, la formule fonctionne toujours aussi bien ! Comme souvent avec Anna Gavalda, le livre ne paye pas de mine de prime abord mais sonne formidablement juste. LE roman est très court mais parvient à nous happer et à nous plonger en totale immersion avec Garance et ses frères et sœurs. Et ce qu’ils ressentent comme « un peu de rab. Un sursis, une parenthèse, un moment de grâce » correspond également à ce que peut ressentir le lecteur en leur compagnie et qui s’achève une fois le livre reposé.

En bref, Un très joli livre plein de justesse qui saura vous captiver et vous émouvoir.

« L’échappée belle », Anna Gavalda, Le Dilettante, 164 pages.