« Haute saison », Adèle Bréau

Aujourd’hui, je vous propose un avant-goût de l’été et des vacances !

Anglet, fin juillet. A la réception du Club Océan, Germain accueille comme chaque semaine les nouveaux arrivants : Chantal débarque sans grand enthousiasme avec ses petits-enfants, Matthias, papa solo submergé par son travail et Fanny, venue en famille pour tenter de resserrer les liens. Entre tournois de tir à l’arc, plaisirs du self et jeux apéro, ces vacanciers marqués par la vie parviendront-ils à rompre la glace et à se reconstruire ?

« Haute saison » est un très joli roman que le lecteur prend plaisir à découvrir. Dans ses premières pages, il développe de manière très drôle toutes les idées reçues de plusieurs des clients sur les clubs de vacances pour finalement mieux les faire changer d’avis par la suite. Ainsi, cette petite structure quasi familiale va parvenir à leur proposer le cadre et les éléments qui vont permettre à ces êtres malmenés par la vie de panser leurs blessures et de se remettre sur pied. Les pages défilent et les personnages qui apparaissaient pour certains relativement antipathiques ou creux prennent de l’épaisseur et captent l’attention. Le lecteur se prend de plus en plus au jeu et se demande comment tout cela va pouvoir évoluer. Malgré sa dimension feel good, le roman ne sombre pas pour autant dans la mièvrerie et la facilité et propose des personnages et des situations relativement complexes et intéressants à suivre. Il nous fait réfléchir l’air de rien à la fois sur le deuil, la place du travail dans nos vies ainsi que le handicap et ses perceptions dans la société.

« Haute saison », Adèle Bréau, Le livre de poche, 320 pages.

Laisser un commentaire