
Au milieu du tumulte de la révolution française, , le journaliste Gabriel Joly a découvert l’identité du Loup des Cordeliers, ce mystérieux justicier qui hante, la nuit, les rues de Paris. Mais quand il disparaît, une course-poursuite s’engage. Elle va mener Gabriel sur les traces de la Main rouge, étrange société secrète dont les membres tentent d’influer sur la Révolution en cours.
Après un premier tome, « Le loup des Cordeliers », qui m’avait conquis, « La main noire » m’a laissé un peu plus sur ma faim. Le cadre historique de la révolution française, basé sur un gros travail de recherche documentaire, est toujours magnifiquement restitué et les personnages aussi bien que l’intrigue elle-même s’intègrent parfaitement dedans. On prend plaisir à retrouver les personnages découverts par le passé et les voir se débattre dans ce panier de crabe que représente déjà la révolution avec ses excès et dérives, ses partisans de la contre-révolution et de la réaction et bien évidemment en plus ce complot mené par la main rouge. Mais là où le premier tome constituait un tout, avec une intrigue propre en plus de l’intrigue générale déroulée en fil rouge dans les différents tomes, ce n’est pas le cas ici. Ce Mystère de la main rouge fait un peu l’impasse sur une intrigue dédiée et constitue plus une suite à ce fil rouge qui se dévide au surplus avec quelques longueurs. Heureusement, la fin du livre nous promet une nouvelle enquête en même temps que des bouleversements pour le prochain livre de la série.
« Le mystère de la main rouge », Henri Loevenbruck, Pocket, 512 pages.
