
Le roman suit les aventures d’un groupe de guerriers aquatiques à la fois humanoïdes et bestiaux, les Kraghs. Au cours d’un rite initiatique ancestral, ils vont devoir traverser plusieurs épreuves pour prouver leur valeur. S’ils sont très différents les uns des autres, ils vont devoir dépasser leurs divisions et tempéraments explosifs pour s’entraider et avoir une chance de triompher.
« Noara » c’est à l’origine un jeu de stratégie PC au tour par tour dans un univers de fantasy. « La dernière lune » est en réalité le roman ayant inspiré l’histoire du jeu vidéo. S’il n’est pas forcément le type de livre vers lequel je serais allé spontanément, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il fonctionne bien. Il est très rythmé, avec de bonnes doses d’action, et ne laisse pas au lecteur le temps de s’ennuyer. S’il est un peu délicat au début de rentrer dans l’univers du livre quand on ne connait pas du tout le jeu vidéo, comme c’est mon cas, au bout de quelques chapitres tout rentre dans l’ordre. On prend plaisir à découvrir petit à petit les 5 membres de cette équipe de choc, très différents les uns des autres. L’intrigue laisse deviner un univers très riche dont finalement les Kraghs pourraient ne constituer qu’une infime partie. Un mot enfin sur la fin du livre très surprenante qui ne laissera aucun lecteur indifférent!
« Noara, la dernière lune », Jérémy Filali, Atypique studio, 252 pages.
