
Alors que l’Amérique est en proie au chaos, aux catastrophes climatiques et à des pannes massives, le quartier de First Street, à Charlottesville (Virginie), est attaqué par des suprémacistes blancs. Un petit groupe hétéroclite parvient à fuir et à trouve refuge à Monticello, la plantation historique de Thomas Jefferson. Malgré la violence alentour, la vie s’organise, par-delà les barrières sociales et raciales. Mais bientôt, la terreur se rapproche.
« Mon nom dans le noir » est un livre très intéressant qui nos présente un huis-clos marquant entre des personnages que les circonstances vont rassembler. Ce groupe va devoir faire face à la remise en cause brutale de son mode de vie et tenter de survivre malgré une menace très présente. Au fil des pages, il tente de s’organiser malgré une composition très hétéroclite. Entraide entre générations et résilience vont leur permettre de surmonter le traumatisme de l’attaque. Un livre passionnant, très bien écrit, que le lecteur traverse avec un sentiment d’oppression. Car son scénario n’est malheureusement pas totalement illusoire ni déconnecté de la réalité quand on pense aux récentes émeutes du Capitole.
« Mon nom dans le noir », Jocelyn Nicole Johnson, Albin Michel, 224 pages.
