
Philomela Drax vit dans la misère avec sa mère. Lorsqu’elle reçoit une lettre de son riche et impotent grand-père, qui craint pour sa vie, désormais aux mains de la famille Slape, elle se précipite à son secours. Mais elle va devoir faire face à Katie, une jeune fille dotée d’un don glaçant pour la voyance. S’ensuit une épopée à travers l’Amérique, sans trop savoir qui poursuit qui au final.
Après la saga Blackwater et « Les aiguilles d’or », Michael McDowell nous montre une nouvelle fois son talent incroyable pour nous passionner dans des registres à chaque fois renouvelés. « Katie » nous
transporte dans une aventure pleine de rebondissements au cœur de l’Amérique de la seconde moitié du 19ème siècle. L’intrigue est un pastiche totalement assumé des romans victoriens avec une héroïne sans le sou, un beau (et riche) jeune homme et surtout une malchance terrible qui sembles’acharner sur Philomela. Le résultat est assez drôle et prenant, un peu improbable par moments. Le livre est porté par le personnage très réussi de Katie en voyante/meurtrière pour le moins atypique. Un roman captivant !
« Katie », Michael McDowell, Monsieur Toussaint Louverture, 480 pages.
