« Pour que brûle l’espoir », Rachel Beanland

Richmond, Virginie, hiver 1811.
C’est l’apogée de la saison sociale. Le théâtre de la ville est rempli de plus de six cents spectateurs. Dans les loges du troisième étage se trouve Sally Henry Campbell, veuve depuis peu. Un étage plus haut, dans la galerie des gens de couleur, Cecily Patterson profite d’un sursis dans d’une vie qui va de mal en pis. Dans les coulisses, le jeune machiniste Jack Gibson vise un emploi permanent au sein de la compagnie. Et de l’autre côté de la ville, le forgeron Gilbert Hunt rêve de liberté. Lorsque le théâtre s’enflamme au milieu de la représentation, Sally, Cecily, Jack et Gilbert prennent une série de décisions qui affecteront non seulement leur propre vie, mais aussi celles d’innombrables autres personnes.

« Pour que brûle l’espoir » est un roman choral très agréable à lire. Si sa taille peut faire peur à première vue, les pages défilent bien vite et l’intrigue happe le lecteur. Sa construction à plusieurs voix rend le récit très dynamique. Les points de vue des différents personnages qui se croisent et s’entrecroisent permettent de tisser une trame très riche en apportant des éclairages différents sur les évènements et en abordant des thématiques variées comme l’esclavage, la place des femmes et des artistes dans la société ou encore la construction d’un récit officiel.

Une très jolie découverte !

« Pour que brûle l’espoir », Rachel Beanland, Faubourg Marigny, 460 pages.

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