« L’heure bleue », Paula Hawkins

Après son décès, Vanessa Chapman, artiste à la renommée mondiale, laisse à la postérité des œuvres et beaucoup de questions. Pour quelle raison avait-elle décidé d’acheter Eris, une île écossaise accessible uniquement à marée basse, et d’y vivre recluse dans sa grande demeure ? Qu’est-il arrivé à son mari, mystérieusement disparu vingt ans plus tôt ? Quels étaient les liens véritables entre Vanessa et Grace Haswell, son amie et exécutrice testamentaire, qui vit toujours sur Eris ? Lorsqu’une étrange découverte conduit James Becker, un expert en œuvres d’art, sur l’île, il est loin de s’imaginer tous les secrets auxquels il va être confronté.

Après un dernier livre plutôt décevant, on a le sentiment de retrouver la Paula Hawkins de ses premiers romans. « L’heure bleue » est efficace, bien mené et nous tient en haleine. L’intrigue nous propose un huis clos dans un environnement original très bien restitué et exploité. Les personnages sont bien campés et se dévoilent au fil des pages. Plusieurs récits et plusieurs temporalités se font écho, apportant profondeur aux personnages et subtilité à une intrigue qui semblait un peu prévisible. L’étau se resserre petit à petit autour de l’île d’Eris et de personnages pris dans une toile fatale.

« L’heure bleue », Paula Hawkins, Sonatine, 384 pages.

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