
Pendant que des millions de téléspectateurs regardent le journal télévisé de 20 h sur la première chaîne nationale, un homme masqué, à la voix déformée, prend en otage le présentateur vedette. Si le direct est coupé, il le tue. Alors que le GIGN, le procureur, les politiciens et la direction de la chaîne s’agitent en régie, un jeu de manipulation démarre entre le négociateur et le preneur d’otage.
Il n’y a pas à dire, Maxime Chattam sait y faire ! Il nous propose ici un huis clos dans un cadre télévisuel original. Nourri par un gros travail de recherche et de documentation, aussi bien auprès des rédactions des journaux télévisés que du GIGN, le roman sonne particulièrement juste et réaliste. Malgré quelques longueurs par moment, les pages se tournent toutes seules et le lecteur se trouve pris dans l’intrigue qui le tient en haleine jusqu’à son dénouement. Un thriller très bien mené malgré un rebondissement final un peu téléguidé.
« Prime time », Maxime Chattam, Albin Michel, 560 pages.
