« L’apprenti assassin », Robin Hobb

Après avoir découvert (tardivement) la fantasy avec Raymond E. Feist et l’univers de Krondor, il me fallait une autre saga pour enchaîner et continuer mon exploration du genre. Après quelques recherches, je me suis rendu compte qu’un nom revenait quand même très souvent, « L’assassin royal ». Alors j’ai décidé de faire très original, de sortir des sentiers battus, bref, de me plonger dans cette série !

Nous partons donc pour le Royaume des 6 Duchés. Fitz est le fils illégitime du prince Chevalerie, fils du roi Subtil. A 6 ans, il est envoyé au château de Castelcerf et est pris en charge par le maître des écuries, Burrich. Mais le roi a déjà des projets pour lui et entreprend de le faire former afin qu’il devienne assassin du roi. Mais alors que l’arrivée de Fitz au château n’est pas du goût de tout le monde et que les 6 Duchés sont mis en péril par les attaques répétées des Pirates Rouges, la formation et les premières missions de l’enfant ne seront pas une partie de plaisir !

Difficile de limiter la chronique au seul premier tome de la série dont j’ai pu lire l’ensemble du premier cycle. Et mes impressions globales sont un peu mitigées. Plusieurs fois, je me suis posé la question d’arrêter ma lecture, un peu rebuté par les grosses longueurs de certains livres, passages pendant lesquels il ne se passe pas grand-chose. Mais finalement, je ne regrette pas de m’être accroché. Robin Hobb nous propose un univers très intéressant dans lequel la magie est présente de manière assez originale sous deux formes, l’art, sorte de pouvoir de l’esprit et le vif, lié aux animaux, et est difficile à maîtriser. Cet univers est relativement riche, d’inspiration médiévale et offre beaucoup de possibilités pour le reste de la série, voire les autres arcs. Les personnages sont relativement soignés, notamment les personnages secondaires. Mais avec un cycle écrit entièrement à la première personne, il fallait absolument que le personnage de Fitz soit réussi. Et c’est le cas. On le voit tout au long du cycle grandir, fragile et faible à son arrivée à Castelcerf puis trouvant petit à petit ses marques dans cette nouvelle vie. Et on partage avec empathie ses aventures et sa destinée.

Un livre et une série très prenant malgré quelques soucis de longueur de mon point de vue. Un incontournable de la fantasy.

Vous avez aimé ? Pour une approche moins sérieuse de la fantasy, je vous conseille « LE donjon de Naheulbeuk » de John Lang ».

« L’apprenti assassin », Robin Hobb, J’ai lu, 510 pages.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s