Il y a des auteurs qu’on aime tellement qu’on pourrait acheter tous leurs livres les yeux fermés. C’est mon cas pour Thimoté de Fombelle, dont j’ai dévoré tous les ouvrages jeunesse. Je pense qu’il pourrait me faire acheter l’annuaire du téléphone si quelqu’un collait son nom en couverture ! 

Dans « Neverland », Thimotée de Fombelle part sur les traces de son enfance révolue. Prenant le prétexte d’un retour dans la maison de ses grands-parents pour retrouver le texte d’un sonnet qu’il avait écrit lorsqu’il était enfant, il nous emmène avec lui à la recherche de ce monde perdu depuis un certain temps mais qui sommeille encore au fond de nous.  

Un livre difficile à décrire tant il semble construit pour être ressenti, un peu à la façon de Christian Bobin, une odeur fugace, un rai de lumière sous une porte la nuit, une impression, l’exploration d’un tiroir. Autant de madeleines de Proust qui font remonter l’enfant qui survit au fond de nous et qui n’attend qu’une occasion de se rappeler à notre bon souvenir ! 

Vous avez aimé ? Il est temps de découvrir l’univers si particulier de Christian Bobin avec par exemple « Souveraineté du vide » qui vous en donnera un bon aperçu !

Vous pouvez retrouver ma critique de « Le livre de Perle », du même auteur ici.

Vous pouvez retrouver ma critique de « Les aventures de Tobie Lolness », du même auteur ici.

« Neverland », Thimotée de Fombelle, Gallimard, 124 pages.