
Top départ pour la rentrée littéraire. Au menu aujourd’hui une petite sélection des titres qui devraient marquer les esprits ces prochaines semaines.
Avec « Tupinilandia » de Samir Machado de Machado, direction un parc d’attractions construit dans le plus grand secret par un industriel admirateur de Walt Disney pour célébrer le Brésil et le retour de la démocratie à la fin des années 1980. Mais le jour de l’inauguration, un groupe armé boucle le parc et prend 400 personnes en otages. Trente ans plus tard, un archéologue revient sur ces lieux, et y découvre une colonie fasciste orwellienne au milieu des attractions du parc dévorées par la nature… Un blockbuster d’aventures et une réflexion sur la mémoire et le nationalisme.
« Betty » de Tiffany McDaniel nous emmène dans l’Ohio des années 1960. Fille d’un père cherokee et d’une mère blanche, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père, apprenant la puissance et le pouvoir de la nature. Mais les plus noirs secrets de la famille vont petit à petit se dévoiler. Un livre à côté duquel il ne faut pas passer.
« Apeigoron » de Colum McCann est le roman de deux pères. Un palestinien, un israélien, tous deux victimes du conflit, qui tentent de survivre après la mort de leurs filles. Il y a le choc, le chagrin, les souvenirs, le deuil. Et puis l’envie de sauver des vies. Ensemble, ils créent l’association » Combattants for Peace » et parcourent le globe en racontant leur histoire pour susciter le dialogue. C’est le récit d’un conflit aux multiples facettes, un livre qui nous prend aux tripes.
« Nickel Boys » marque le retour de Colson Whitehead, l’auteur du marquant « Underground Railroads », qui continue d’explorer l’inguérissable blessure raciale de l’Amérique. Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis se retrouve, à la suite d’une erreur judiciaire, à la Nickel Academy, une maison de correction où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices.
Un premier roman pour terminer, « Le dit du Mistral » d’Olivier Mak-Bouchard. Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à sa porte Monsieur Sécaillat, le vieux paysan bourru et secret vivant à côté de chez lui. Dans leur champ mitoyen, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé, révélant par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont mener une fouille clandestine qui va chambouler leur vie. Entre histoires, légendes et rêves, une fenêtre ouverte sans bruit sur les terres d’une Provence éternelle.
Bonne lecture !
« Nickel boys » de Colson Whitehead à recommander. Roman d’actualité sur le racisme et la violence aux USA.
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