
Hier j’ai assisté à la rencontre de Laurent Seksik organisée par @Babelio à l’occasion de la sortie de son premier roman jeunesse, « La folle épopée de Victor Samson » (@flammarion_jeunesse_romans) à la librairie Le Divan à Paris.
Cette rencontre a été l’occasion d’en apprendre plus sur la genèse du roman et sur les techniques d’écriture de Laurent Seksik.
Le livre est né de l’idée de ses éditrices de reprendre une histoire racontée à l’enfant dans son précédent livre – largement autobiographique – de l’auteur, « Un fils obéissant » pour en faire une histoire qui puisse être racontée à tous les enfants. Ainsi, petit à petit l’histoire s’est étoffée jusqu’à constituer « La folle épopée de Victor Samson ».
L’écriture a été réalisée en parallèle avec un livre sur Franz Kafka, encore en cours d’écriture. Laurent Seksik, portant le deuil de son père et ayant un peu perdu la joie d’écrire a trouvé dans le genre de la littérature jeunesse une liberté d’emporter le lecteur là où il le souhaite, sans contrainte, sans souci de bien écrire, avec une certaine légèreté dans le style qu’il n’avait pas ailleurs. Plus généralement, il confesse avoir une écriture laborieuse, où chaque jour est un éternel recommencement et les pages de la veille finissent souvent déchirées, habité qu’il est par le doute perpétuel et l’idée que le livre qu’il est en train d’écrire sera son dernier.
Dans « La folle épopée de Victor Samson », Laurent Seksik a souhaité mettre en avant l’importance de la filiation et de la transmission qui s’opère via elle. Victor tentant de se montrer digne du rêve de son père, de respecter les principes que celui-ci lui a transmis et par ses actions, il va tenter de réparer une injustice qi a été faite à son père, mais surtout à sa propre histoire.
Rendez-vous mercredi 21 octobre pour en savoir plus sur le livre et sur mon ressenti de lecture !