
Cela faisait un certain temps que j’avais Watership Down dans un coin de la tête et dans mon carnet des livres à ajouter à ma PAL. Alors après avoir lu plusieurs aventures de lapins dernièrement, notamment en littérature jeunesse, je me suis dit qu’il était temps de croquer une carotte et de poursuivre mon exploration de la garenne.
Alors que le danger menace la garenne, plusieurs lapins décident de la quitter pour trouver un nouveau logis. Emmené par le courageux Hazel et son frère aux étranges pouvoirs de prémonition, Fyveer, le groupe de lapins va devoir rivaliser de courage, de ruse et d’entraide pour espérer triompher des éléments, des prédateurs mais aussi des autres groupes de lapins. Parviendront-ils à atteindre leur terre promise ?
« Watership down « est assez déroutant dans ses premières pages, notamment au travers du grand nombre de personnages à intégrer ou du langage des lapins, qui demande un temps d’adaptation. Du coup j’ai eu du mal à rentrer dans le livre. Mais petit à petit, les pièces s’assemblent, le lecteur prend ses marques et les pages défilent. Je ne connais pas grand-chose aux habitudes de vie ou à la psychologie des lapins, mais le roman parait extrêmement réaliste. A croire que Richard Adams a été un lapin dans une vie antérieure ! La galerie des personnages qu’il nous propose est vraiment intéressante, chaque lapin ayant ses caractéristiques et son identité propre et étant tour à tour mis en avant. Je me demandais un peu comment l’intrigue pourrait nous tenir en haleine pendant plus de 500 pages mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle contient exactement ce qu’il faut d’action et de rebondissements pour fonctionner parfaitement. Et le point de vue du monde à hauteur de lapin est très intéressant et agréable à suivre.
Une immersion avec les lapins aussi originale qu’intéressante à vivre. A découvrir absolument si vous ne connaissez pas encore le livre !
Vous avez aimé ? N’hésitez pas à continuer dans la thématique « lapins », avec deux romans nordiques, le désormais classique « Le lièvre de Vatanen » d’Arto Paasilinna et le son pendant tout aussi sympa « Les tribulations d’un lapin en Laponie » de Tuomas Kyrö.
« Watership down », Richard Adams, Monsieur Toussaint Louverture, 544 pages
