
Le dernier Steve Berry c’est un peu un rendez-vous incontournable, un repère dans l’année qui se répète encore et toujours. Le genre de livres que l’on achète quasi mécaniquement sans avoir besoin de regarder sa quatrième de couverture tant on est déjà certain de ce que l’on va retrouver dedans. La cuvée de cette année ne déroge pas à la règle !
« La conspiration Hoover » nous fait découvrir la première enquête de Cotton Malton pour le compte du Ministère de la Justice américain et de ce qui deviendra au fil des tomes de la série la Division Magellan. Cette enquête l’emmène sur les traces du Double Eagle de 1933, une pièce en or rarissime, mais surtout en plein cœur des secrets inavouables du FBI et de son directeur, J. Edgar Hoover, qui pourraient bien refaire surface. Et avec eux les mystères liés à l’assassinat de Martin Luther King.
« La conspiration Hoover » se situe dans la droite lignée des livres de Steve Berry mais comporte également des particularités qui en font un épisode relativement atypique. On retrouver dans le livre tous les ingrédients qui font la réussite de la série : ce mélange de la petite histoire intégrée dans la grande histoire avec un ensemble très documenté et réaliste, mais aussi une intrigue rythmée où action et suspense nous tiennent en haleine. Résultat, les pages défilent sans qu’on s’en rende compte. L’originalité de cet épisode, qui relate la genèse du personnage de Cotton Malone, réside dans sa narration. Alors que Steve Berry optait généralement pour une narration à la troisième personne éclatée entre 3 à 5 protagonistes de tous bords, « La conspiration Hoover » est écrite entièrement du point de vue de son héros, ce qui crée une forte identification et nous permet d’en savoir plus sur son parcours mais aussi sa construction. Autre particularité, l’intrigue est très resserrée sur le plan temporel et géographique, ce qui contribue encore, s’il était besoin, à dynamiser l’ensemble.
Vous avez aimé ? N’hésitez pas à découvrir tous les autres romans de Steve Berry, vous ne serez pas déçus ! Sinon pour changer d’époque, cap sur la Révolution Française avec l’excellent « Le loup des Cordeliers » d’Henri Loevenbruck !
Retrouvez ma critique de « Le monastère oublié », du même auteur
« La conspiration Hoover », Steve Berry, Pocket, 493 pages.
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