
Joli programme pour vos lectures de la semaine !
Chaque livre est défini par 5 mots clés. Rendez-vous sur le blog pour retrouver les quatrièmes de couverture de chacun.
« Les chiens de Pasvik », Olivier Truc (@editionsmetailie) : polar, Laponie, police des rennes, trafics, corruption
Ruoššabáhkat, » chaleur russe « , c’est comme ça qu’on appelait ce vent-là. Ruoššabáhkat, c’est un peu l’histoire de la vie de Piera, éleveur de rennes sami dans la vallée de Pasvik, sur les rives de l’océan Arctique. Mystérieuse langue de terre qui s’écoule le long de la rivière frontière, entre Norvège et Russie. Deux mondes s’y sont affrontés dans la guerre, maintenant ils s’observent, s’épient.
La frontière ? Une invention d’humains. Des rennes norvégiens passent côté russe. C’est l’incident diplomatique. Police des rennes, gardes-frontières du FSB, le grand jeu. Qui dérape. Alors surgissent les chiens de Pasvik. Mafieux russes, petits trafiquants, douaniers suspects, éleveurs sami nostalgiques, politiciens sans scrupules, adolescentes insupportables et chiens perdus se croisent dans cette quatrième enquête de la police des rennes.
Elle marque les retrouvailles – mouvementées – de Klemet et Nina aux confins de la Laponie, là où l’odeur des pâturages perdus donne le vertige.
« Pour l’amour d’Elena », Yasmina Khadra (@mialetbarrault) : roman, Mexique, cartels, amour, histoire vraie
A l’Enclos de la Trinité, un trou perdu dans l’Etat mexicain de Chihuahua, Elena et Diego s’aiment depuis l’enfance. On les appelle les » fiancés « . Un jour, Elena est sauvagement agressée sous les yeux de Diego, tétanisé. Le rêve se brise comme un miroir. Elena s’enfuit à Ciudad Juárez, la ville la plus dangereuse au monde. Diego doit se perdre dans l’enfer des cartels pour tenter de sauver l’amour de sa vie.
Pour l’amour d’Elena s’inspire librement d’une histoire vraie.
« La Route d’où l’on ne revient pas et autres récits », Andrzej Sapkowski (@bragelonnefr) : nouvelles, fantasy, horreur, coulisses, travail d’écriture
Ce recueil contient plusieurs nouvelles inédites d’Andrzej Sapkowski, auteur de la célèbre saga du Sorceleur (The Witcher), écrites à différentes périodes de sa vie et abordant des thèmes variés. On y retrouve ainsi de la Fantasy classique, de la science-fiction ou encore de l’horreur. Chacune des nouvelles est précédée d’un avant-propos de l’auteur, qui livre de manière cocasse et spirituelle les secrets de son travail d’écriture et les circonstances dans lesquelles les nouvelles ont vu le jour.
Un passionnant voyage dans les coulisses du monde de l’imaginaire, par l’un de ses maîtres contemporains.
« L’enfant-Pan », Arnaud Druelle (@gulfstreamediteur) : Peter Pan, préquelle, monde fantastique, Pays-de-Nulle-Part, fées
Préquelle de l’oeuvre de James Matthew Barrie, Peter Pan. ? Un récit intelligent au héros complexe, remontant aux origines du mythique Peter Pan. « Echos » : une collection de romans unitaires, réalistes ou fantastiques, reflet des problématiques politiques et sociales d’hier et d’aujourd’hui. Londres, 1881. Après son passage devant le juge, le jeune Peter Hawkson est placé à L’Oiseau Blanc, école privée pour garçons.
Malgré toute la bonne volonté du directeur, Peter ne se sent pas à sa place. Injustement accusé d’avoir incendié l’infirmerie, il décide de fuir. Deux étranges petites fées surgissent et le convainquent de rejoindre un mystérieux Egon au Pays-de-Nulle-Part. Sur cette île, tout est possible : avec son nouvel ami, Peter apprend à voler grâce à de la poussière d’étoile, nage avec des néréides dans des lagunes turquoise et sillonne la montagne à dos de centaure.
Pourtant, l’équilibre de ce monde merveilleux ne tient qu’à un fil… que le terrible capitaine du Jolly Roger n’hésitera pas à trancher de son sabre. Le pirate n’a qu’une obsession : faire couler le sang du Pan.
« Plouf et Nouille », Steve Small (@editionssarbacane) : album jeunesse, canard, grenouille, vivre ensemble, différence
Après un premier Super Potes très remarqué, le bonheur de vivre ensemble revisité, même quand on est différents. Avec son ciré jaune et son parapluie, Plouf le canard n’aime pas l’eau, et encore moins la pluie. Une nuit d’orage, il recueille un drôle de visiteur perdu : Nouille, une toute petite grenouille qui, elle, ADORE l’eau. D’ailleurs Nouille choisit de s’installer sous le trou ouvert dans le toit.
Plic plic ! Que Plouf répare au matin, tiens ! au grand dam de Nouille. Plouf décide d’aider Nouille à retrouver sa maison. Et les voilà partis, à vélo, en bateau – sans oublier bien sûr parapluie et ciré. Ce sera le début d’une belle amitié qu’ils n’avaient pas vu arriver… et qui va changer leur vie ! Plic ! Qui a dit : « Qui se ressemble s’assemble » ? Sûrement pas Plouf et Nouille ! Et pour la petite histoire, une traduction non genrée, à la demande de l’auteur !
Ils vous tentent ?