
Cela faisait un certain temps que j’avais envie de découvrir les livres d’Henri Loevenbruck, dont j’ai pu entendre le plus grand bien un peu partout. En revanche, j’ai dû attendre encore plus longtemps que les musées rouvrent pour pouvoir enfin réaliser la photo que j’avais en tête pour l’immortaliser.
1789. Le jeune Gabriel Joly débarque à Paris avec la ferme intention de devenir journaliste. Mais alors que les Etats Généraux s’ouvrent tout juste, un vent de révolte populaire souffle sur la ville, prémices de la révolution française. Mais une série d’attaques mystérieuses surviennent dans Paris. Elles seraient l’œuvre d’un individu mystérieux accompagné d’un loup. Gabriel, tout à sa soif de faire triompher la vérité, va alors se lancer sur les traces de ce justicier.
« Le loup des cordeliers » est une vraie réussite. L’ambiance historique, fruit d’un important travail de recherche et de documentation, est parfaitement restituée et le lecteur a vraiment la sensation de s’immerger dans les évènements historiques relatés. Le livre donnant réellement l’impression d’y assister, au point qu’on se demande parfait où s’arrête le réel et où commence la fiction. L’auteur aborde le thème de la Révolution de manière ni idyllique ni critique, en en soulignant aussi bien les espérances que les dérives. L’intrigue quant à elle est très agréable à suivre et on prend plaisir à voir évoluer Gabriel, d’abord un peu naïf avant de petit à petit prendre son envol. Le cadre historique est pour le moins riche, un peu comme s’il fallait absolument qu’il ait côtoyé tous les principaux acteurs de la Révolution. Et son enquête parvient à nous tenir en haleine et à nous surprendre pour mieux nous donner envie de nous lancer dans le tome 2 de la série, avec son terrible « A suivre… » de fin.