
Si ça continue, je vais rebaptiser ce compte « À la recherche du nouveau Philip Kerr » ! Cela fait plusieurs fois que je me retrouve engagé dans des polars historiques sur fond de seconde guerre mondiale. Comme le présente le Washington Post, David Downing figure « dans l’unité d’élite des maîtres du thriller, aux côtés de Philip Kerr », C’est ce que je vous propose de vérifier tout de suite !
Berlin, premiers jours de l’année 1939. Le journaliste anglais John Russel travaille pour la presse anglo-saxonne. Ancien communiste, il a été contacté par la Pravda pour écrire des articles favorables à un rapprochement entre Allemagne et URSS. Ses activités vont attirer sur lui l’attention des services secrets allemands et anglais qui vont tout deux tenter de le recruter. Mais alors qu’il va se retrouver confronté au pire du régime nazi, il va se retrouver face à des choix à opérer avec en filigrane une question : peut-on refuser de s’engager alors que le pire est à venir ?
Avec une période historique trouble, un héros plein de dilemmes moraux hésitant à s’engager alors que le pire est à venir et se retrouvant aux prises avec les services secrets anglais, allemands et soviétiques, « Zoo station » a tout pour plaire. Mais malgré cela, le résultat n’est pas conforme aux attentes suscitées. Le rythme est lent et mou, l’action assez inexistante et souvent trop prévisible et on se retrouve assez souvent à suivre Russel dans sa vie quotidienne assez peu palpitante. Ce personnage de Russel justement demeure assez terne et ne suscite pas beaucoup d’empathie malgré ses choix et engagements de plus en plus marqués au fur et à mesure du livre et du resserrement de l’étau autour de lui et de ses proches.
Un livre plein de promesses pour une relative déception.
