« La chanson perdue de Lola Pearl », Davide Cali, Ronan Badel


New York, dans les années 1940-1950. Afin de rendre service à un ami détective, Eddy, un écrivain à l’inspiration en berne, rencontre une mystérieuse cliente. Elle lui confie une mission particulière : retrouver au moins une personne qui se souvienne du véritable nom d’une chanteuse, appelée Lola Pearl.

Jusqu’ici, on ne peut pas dire que mes enfants aient été très sensibles à l’art pictural. Alors quand je suis tombé sur cet album à la bibliothèque il n’y a pas longtemps, je me suis dit que je tenais peut-être un bon point d’accès, à leur hauteur, à cet univers.

Un détective privé dans les années 1950, avec son chapeau et son imperméable et son chapeau, une femme au passé mystérieux, nous voilà plongé dans une ambiance de polar.

La collection Pont des Arts propose de faire découvrir l’art aux enfants par le biais de la fiction. Ici, le récit permet de découvrir douze tableaux du peintre américain Edward Hooper, auxquels ils font particulièrement bien écho. Ces tableaux s’intègrent particulièrement bien dans l’histoire et ne sont pas présents uniquement pour faire joli. Ils permettent de faire ressentir la solitude que ressentent à la fois Eddy et sa mystérieuse cliente. Les dessins de Ronan Badel sont magnifiques et complètent parfaitement les tableaux de Hooper.

Un cahier explicatif très bien réalisé et très complet vient compléter l’album pour en apprendre plus sur le peintre mais aussi sur le cadre de l’histoire.

Un album très original et particulièrement réussi, mais aussi une jolie idée pour faire découvrir le peintre Edward Hooper aux enfants.

« La chanson perdue de Lola Pearl », Davide Cali, Ronan Badel, L’élan Vert, 64 pages.

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