« La trajectoire des confettis », Marie-Eve Thuot

 

Troisième livre reçu dans le cadre du jury du prix du meilleur roman des lecteurs Points et deuxième titre québécois déjà ! En général au moment d’entrer dans un livre j’ai toujours une bonne idée ou de l’intrigue ou de l’univers d’un auteur que j’apprécie. Avec ce prix des lecteurs, , c’est vraiment une découverte totale à chaque fois et c’est vraiment très agréable de se laisser porter et prendre connaissance petit à petit de l’univers d’un livre.  


« La trajectoire des confettis » est une fresque familiale sur plus d’un siècle. Le livre entremêle les récits des différents personnages et leurs rapports avec l’amour et la sexualité. L’un va trouver son équilibre dans une relation ouverte, l’autre n’a pas connu de relations depuis 15 ans suite à un traumatisme psychologique, le troisième va tomber amoureux de sa tante quand une autre sera attirée par les très jeunes hommes. Entre normes sociales et limites de la décence, c’est tout le rapport entre sexe, amour et procréation qui est remis en question. 


Voici un livre qui s’annonçait assez prometteur avec cette chronique québécoise sur plusieurs générations. Elle met bien en évidence les évolutions des comportements en matière de sexe, d’abord vu au prisme unique de la procréation (et de la résistance de la population francophone) pour évoluer vers la recherche du plaisir et des comportements qui évoluent tout en remettant en question un certain nombre de principes moraux. Sa composition façon puzzle croisant les personnages et les temporalités est assez intéressante et permet d’aborder les différents personnages et les situations sous des angles différents. Ce qui permet de retracer les parcours et de comprendre les réactions des différents acteurs du livre. Mais le roman est long, très long. Le lecteur se demande de plus en plus au fur et à mesure que les pages défilent où l’autrice veut l’emmener. Le livre manque d’un réel fil conducteur et a du mal à s’attacher aux différents personnages. Ses dernières pages laissent le lecteur su sa fin, comme si tout n’était qu’une vaste digression, sortant du cadre du roman pour tendre vers l’étude sociologique.  

Une déception au final.

« La trajectoire des confettis », Marie-Eve Thuot, Points, 624 pages.

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