
Pour illustrer ce livre, j’ai rassemblé quelques-uns des souvenirs qui me viennent de mes quatre grand-parents !
Dani Shapiro est née dans une famille juive new-yorkaise, entre une mère qu’elle fuit et un père qu’elle adore. Depuis toujours, elle se demande pourquoi elle ne ressemble à personne de sa famille ? A 54 ans, devenue autrice à succès, elle découvre au hasard d’un test ADN que Paul Shapiro n’est pas son père biologique.
Dani Shapiro nous propose un récit fascinant sur la quête de ses origines. Malgré quelques longueurs, elle parvient à nous emporter avec elle et à nous faire réfléchir sur la notion d’identité. Elle restitue très bien sa difficulté à se définir entre ce père biologique qu’elle découvre sur le tard et ce père finalement « social » qui l’a élevée. La quête de son père biologique prend d’ailleurs de faux airs de polar où une bonne part de chance lui permet, à partir d’assez peu d’indices, de retrouver quasi miraculeusement la trace du donneur. L’ensemble est émouvant et incite à la réflexion sur ce qui nous définit, entre l’influence du capital génétique et celles de l’éducation et de l’amour apporté aux enfants. Un livre fascinant pour une très belle déclaration d’amour à ce père qui l’a aidée à se construire malgré l’absence de liens de sang.
« Héritage », Dani Shapiro, Le livre de poche, 345 pages.