« La (presque) grande évasion », Marine Carteron

Quand sa mère disparaît du jour au lendemain en ne laissant qu’un petit mot lapidaire sur le frigo « Je pars », Bonnie décide de braver le confinement et le couvre-feu pour la retrouver. Mais avec son chien et ses deux amis Malo l’hypocondriaque et Jason le spécialiste des embrouilles, rien ne se déroulera comme prévu !

On ne va pas se mentir, « La grande évasion » est drôle, très drôle même, et rythmé. Le lecteur se laisse happer par l’histoire, cette quête un peu improbable, ce boat trip en mode bras cassés. Car il faut reconnaître que les trois amis constituent une sacrée brochette, particulièrement attachante certes, d’ados en compétition pour le titre de roi de la loose. Des personnes qui ne devraient sous aucun prétexte entreprendre un tel voyage, tant on peut rapidement sentir qu’ils constituent un aimant à ennuis en tout genre. Bon j’exagère peut-être un peu, en vrai Bonnie, l’héroïne, tente de s’en sortir te de suivre le plan établi, ou plutôt de canaliser ses deux acolytes. Evidemment, ça part dans tous les sens, mais tout en sonnant particulièrement juste, notamment rapport à l’actualité covid. Après deux coups de cœur pour « Les autodafeurs », côté aventure, et « Dix » côté policier/suspense, nouveau registre mais nouveau coup de cœur avec ce livre !

« La (presque) grande évasion », Marine Carteron, Rouergue, 221 pages.

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