
22 ans. En reposant ce livre qui devait être le plus ancien de ma pal (deux ans, je crois), je réalise qu’il date d’un moment déjà. Pourtant, il n’a pas tellement vieilli, à quelques détails techniques près (évolutions technologiques aidant) évidemment.
Deux affaires, un cadavre, horriblement mutilé dans les montagnes et la tombe d’un petit garçon, mystérieusement » visitée » pendant la nuit, alors que les dossiers le concernant disparaissaient de son école. Deux flics hors normes : un policier génial aux méthodes peu orthodoxes et un ancien délinquant devenu flic, dont la couleur de peau et les dreadlocks suscitent plutôt la méfiance. Les deux affaires vont se rejoindre, et les deux hommes devoir travailler de concert.
« Les rivières pourpres » est un polar ultra efficace parfaitement construit. Il est porté par un duo d’enquêteurs très marquants, emblématiques, peut-être à la limite des flics borderline, mais qui fonctionne parfaitement. Il apporte un réel dynamisme à l’intrigue et emporte avec lui un lecteur qui a du mal à lâcher le livre une fois commencé. Le choix de Jean Reno et Mathieu Kassovitz pour l’adaptation au cinéma semble vraiment parfait tant les deux acteurs semblent coller aux personnages.
Un livre très prenant et agréable à lire pour un classique du genre !
« Les rivières pourpres », Jean-Christophe Grangé, Le livre de poche, 410 pages.