Autant j’ai en général de très bons souvenirs du contexte d’origine de chacun des livres que j’ai lus, autant pour celui-ci c’est un peu le désert. Ça doit être l’âge, je pense 😆… On doit tous avoir le même rêve, constituer la bibliothèque idéale. Dans « Au bon roman », Francesca et Ivan vont plus loin et décident d’ouvrir la librairie idéale, dans laquelle ne seraient proposés que les meilleurs livres. Mais très vite, ils se heurtent à un certain nombre de difficultés, aussi bien sur le plan économique et financier que sur le plan humain puisque les membres du comité chargé de sélectionner les livres qui seront vendus sont victimes d’accidents inexpliqués.

Il faut le reconnaître, « Au bon roman » est… Un bon roman. Désolé, il fallait que je la place 😉. On se rend compte que si une librairie idéale est un beau projet dans l’absolu, elle soulève un certain nombre de questions :Qu’un ce qu’un bon livre ? Qui peut le déterminer ? Comment un tel projet peut-il être rentable ? Laurence Cossé parvient à aborder toutes ces problématiques et à nous éclairer sur le fonctionnement d’une librairie sans jamais perdre ses lecteurs. Le livre est prenant de bout en bout, entremêlant réflexion, références littéraires et intrigue policière sur fond de romance.

En bref, une lecture indispensable pour tous les passionnés de livre et de lecture !

Vous avez aimé ? Puisqu’on parle de bibliothèque idéale, quels sont les trois livres que vous mettriez dedans en priorité ? Moi je dirais :
1. « La trilogie berlinoise » de Philippe Kerr
2. « L’affaire Jane Eyre » de Jasper Fforde
3. « Le lièvre de Vatanen » d’Arto Paasilinna
Et 4 😅 « Vango » de Thimotée de Fombelle

« Au bon roman », Laurence Cossé, Gallimard, 458 pages.