
Aujourd’hui place à un peu de fantastique avec « Le château » d’Edward Carey, premier tome de la trilogie des ferrailleurs.
Clod vit avec toute sa famille, les Ferrayor, dans un château perdu au milieu des déchets de Londres. Chaque Ferrayor se voit attribuer un objet dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod a ainsi reçu une bonde, mais aussi un don mystérieux : il peut entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux. Et petit à petit, le chaos s’installe.
Vous l’aurez compris, on trouve là un livre à l’univers tout à fait singulier. Malgré un début un peu lent et poussif (peut être le temps de mettre en place l’intrigue et les personnages), on rentre de plein pied dans le monde des Ferrayor, tour à tour fantastique et inquiétant, avec ses tonalités gothiques, qui nous donne l’impression d’être dans un film de Tim Burton.
En bref, un livre très original, à l’atmosphère à la fois étouffante et envoûtante, toute en noir et gris.
Vous avez aimé ? Vous pouvez prolonger l’expérience avec « La trilogie de Gormenghast », de Mervyn Peake, qui propose un univers qui s’en rapproche.
« Le château », Edward Carey, Le livre de poche, 480 pages.
[…] la série « Le château » d’Edward Carey (que j’ai chroniqué ici) qui devrait aussi vous plaire […]
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[…] registre assez différent de sa précédente trilogie aux tonalités fantastiques et gothiques, « Les ferrailleurs » dont je vous avais déjà parlé. « Petite » nous emmène au cœur du 18ème siècle pour […]
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