
Je vous prĂ©sente aujourd’hui un ovni (oui, celui de la couverture đ) qui m’avait Ă©tĂ© conseillĂ© il y a quelques annĂ©es par une de mes tantes, spĂ©cialiste de littĂ©rature hispanophone. Je vous parlerai sans doute bientĂŽt des autres pĂ©pites qu’elle m’a fait dĂ©couvrir.
Gurb a disparu dans Barcelone… Sous les traits de Madonna. Car oui, comme son nom l’indique peut ĂȘtre, Gurb est un extra terrestre. Son coĂ©quipier dĂ©cide alors de partir Ă sa recherche, sous des traits plus conventionnels, et tient le journal de ses observations. C’est le prĂ©texte Ă une Ă©tude des mĆurs terriennes.
Avec un pitch pareil, on pouvait s’attendre Ă Ă peu prĂšs tout. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on n’est pas déçus ! « Sans nouvelles de Gurb » est trĂšs drĂŽle, tour Ă tour loufoque et cocasse, malgrĂ© quelques petites inĂ©galitĂ©s. Il nous propose une analyse dĂ©calĂ©e de la sociĂ©tĂ©, des hommes qui la composent et de leurs modes de vie. Ce regard extĂ©rieur, totalement Ă©tranger, n’est pas sans nous rappeler quelques grands classiques comme « L’ingĂ©nu » de Voltaire ou encore « Les lettres persanes » de Montesquieu, mais en version contemporaine.
En bref, un court roman complÚtement déjanté qui vous fera passer un trÚs bon moment !
Vous avez aimĂ© ? Vous avez de la chance, il vous reste plein de livres d’Eduardo Mendoza Ă dĂ©couvrir !
« Sans nouvelles de Gurb », Eduardo Mendoza, Points, 170 pages.
