Il semblerait que ma photo ne soit pas suffisamment claire. Je voulais en fait montrer avec cette fontaine pour une même personne toutes les possibilités qui s’offrent à elle. Oui je peux être très philosophe parfois 😆. « Une vie après l’autre » nous raconte l’histoire d’Ursula Todd en Angleterre à travers tout le vingtième siècle. Rien de bien original à première vue.

Sauf que Kate Atkinson explore les différentes directions que pourrait prendre sa vie en fonction de ses choix, basés sur ses expériences déjà passées, ou des aléas. Par exemple, si la bonne part passer la soirée à Londres, elle contractera la grippe espagnole, mais dans une autre « réalité », Ursula la fera tomber dans l’escalier et, devant rester au lit, elle sera saine et sauve. Toutes ces expériences se retrouvant mélangées telles les morceaux d’un gigantesque patchwork.

On plonge donc dans un livre très original et très prenant, qui nous tient en haleine de bout en bout, au gré des « retours rapides » permettant de faire évoluer, ou corriger, la vie d’Ursula Todd, et par ricochet de l’ensemble de sa famille.

Tout le monde n’accrochera peut être pas avec cette construction si particulière et par moments un peu déroutante, mais moi oui en tout cas ! 😄

Vous avez aimé ? Je vous aurais bien conseillé la suite, « L’Homme est un dieu en ruine », mais je n’ai pas du tout accroché. Peut-être plutôt « Mes vrais enfants » de Jo Walton, pour prolonger le côté « vies parallèles et effet papillon ».

« Une vie après l’autre », Kate Atkinson, Le livre de poche, 640 pages.