Il est l’heure pour moi de dire au revoir à Ophélie, Thorn, Archibald et à tous les autres, et de terminer ma lecture de la série du Passe-Miroir. Et étant donné les avis très contrastés que j’ai pu lire ici, c’est avec une certaine appréhension que je me suis lancé dans la lecture du livre. 

Alors que les effondrements se multiplient sur toutes les arches, Ophélie et Thorn se lancent à la poursuite de l’Autre, espérant ainsi empêcher la destruction de leur monde. Mais alors qu’ils ignorent même à quoi celui-ci peut ressembler, cette quête s’annonce particulièrement difficile et trouver les réponses à leurs questions risque de ne pas les laisser indemnes. 

Ce dernier tome de la série est très dense et plus d’une fois je me suis senti dérouté, perdu, dans cette mer d’échos, entre Dieu et l’Autre, avant de petit à petit parvenir à retrouver mon chemin. On prend beaucoup de plaisir à retrouver une dernière fois ces personnages que l’on suit pour certains depuis plus de 2500 pages et auxquels on s’est petit à petit attachés. On traverse la fin du roman avec une sensation de vertige en se rendant compte que tout semblait en fait écrit et prévu à l’avance, en particulier dans le déroulement des trois tomes précédents. Ce qui finalement paraît laisser aux personnages principaux beaucoup moins de place pour le libre arbitre qu’ils auraient pu penser. Le dénouement, quant à lui, est marquant et ne laissera personne indifférent, ce qui était sans doute l’objectif de l’autrice. Argumenter plus longtemps là-dessus risquerait de gâcher la lecture de ceux qui ne se sont pas encore plongés dedans, mais pour ma part, je trouve cette fin vraiment réussie. A la réflexion, 24 heures après avoir fini le livre, j’ai vraiment l’impression qu’il s’agit d’un des éléments qui fait vraiment sortir la série du pur cadre du roman jeunesse. 

En bref, un dernier tome à la hauteur de cette série vraiment réussie. Une fin pleine d’émotion qui ne laissera aucun lecteur indifférent.

Vous avez aimé ? Difficile de vous conseiller une série similaire tant Le Passe Miroir semble inimitable. Néanmoins, « Les mystères de Larispem », dans un autre genre, est une trilogie qui vaut vraiment le coup d’œil !

Vous pouvez retrouver ma critique des précédent tomes de la série « Le Passe-Miroir » ici.

« La tempête des échos », Christelle Dabos, Gallimard jeunesse, 572 pages.