
Cette semaine, je vous propose une sélection de titres qui font cohabiter la petite et la grande histoire. Tous vous feront voyager à différentes périodes de l’histoire, plus ou moins anciennes pour vous plonger dans des intrigues passionnantes ! Avec comme d’habitude les liens vers les chroniques détaillées dès que possible.
📚 « Les fidélités successives », Nicolas d’Estiennes d’Orves
Un roman qui m’a tenu en haleine de bout en bout. A la fois peinture des mœurs, fresque historique et chronique sociale de la France sous l’Occupation. Des personnages et une intrigue passionnants et complexes, entre ombre et lumière. Il faut le lire !
https://mangeursdelivres.fr/2020/10/04/les-fidelites-successives-nicolas-destienne-dorves/
📚 « Underground Railroad », Colson Whitehead
En suivant le parcours de Cora, esclave dans une plantation de coton en Géorgie, le long du chemin de fer souterrain, on se retrouve face aux différentes manifestations du racisme dans les États traversés : de l’esclavage au contrôle faussement positif de la population noire en passant par la ségrégation pure, simple et brutale. Le livre nous fait réfléchir sur les racines de la société américaine et sur les mécanismes que le racisme met en œuvre. Un roman dont on ne ressort pas indemne.
https://mangeursdelivres.fr/2020/09/25/underground-railroad-colson-whitehead/
📚 « L’autre moitié du monde », Laurine Roux
Un roman aux frontières du roman historique, avec le portrait de cette Espagne où la révolte des classes populaires gronde et que le franquisme s’apprête à faire basculer. Plein de poésie, notamment dans ses évocations de cette terre ocre du delta de l’Ebre, il est porté par des personnages lumineux et terriblement attachants.
https://mangeursdelivres.fr/2022/03/03/lautre-moitie-du-monde-laurine-roux/
📚 « La fête au bouc », Mario Vargas Llosa
Un roman passionnant qui nous entraîne au cœur même du fonctionnement d’un régime totalitaire (la République Dominicaine sous Trujillo) entièrement fondé sur l’arbitraire et marqué par la neutralisation brutale des opposants et la corruption. Sa construction brillante nous emmène dans les coulisses du pouvoir nous offre une vision à 360 degrés du régime. Vertigineux !
https://mangeursdelivres.fr/2020/09/27/la-fete-au-bouc-mario-vargas-llosa/
📚 « Toute la lumière que nous ne pouvons voir », Anthony Doerr
Le roman suit en parallèle le chemin de Marie-Laure, une jeune aveugle française, et de Werner, soldat allemand, dont les destinées vont être bouleversées par la guerre. Un livre marquant à l’atmosphère envoûtante, notamment à travers les descriptions de la ville de Saint-Malo, qui évolue au fur et à mesure de la guerre jusqu’au crépuscule des bombardements de la libération. Le thème du handicap visuel est bien abordé, sans tomber dans la caricature ni dans le pathos.
https://mangeursdelivres.fr/2020/09/25/toute-la-lumiere-que-nous-ne-pouvons-voir-anthony-doerr/
📚 « L’ombre du vent », Carlos Ruiz Zafon
Un grand livre, tout simplement. L’atmosphère du Barcelone dans l’Espagne franquiste de la fin de la guerre civile, sa magie, ses bâtiments, son architecture et ses habitants, envoute et prend aux tripes. Les personnages sont de ceux que l’on n’oublie pas une fois le livre refermé. Un roman passionnant, à la fois historique et fantastique, que vous n’êtes pas près de lâcher une fois commencé.
https://mangeursdelivres.fr/2020/09/26/lombre-du-vent-carlos-ruiz-zafon/
